Le 22 mars est célébrée dans le monde entier, ou plutôt dans le monde qui s’en soucie, la Journée Mondiale de l’Eau
[ http://fr.wikipedia.org/wi…/Journ%C3%A9e_mondiale_de_l%27eau ].
Elle a été décidée en 1992 au fameux Sommet de la Terre de Rio, et adopté par 178 pays au sein de l’Agenda 21
[ http://fr.wikipedia.org/wiki/Agenda_21 ]
Pour l’année 2015, l’Unesco a choisi comme thème, l’eau et le développement durable. Soit comment inscrire la ressource la plus importante de la planète, socle et carburant pour l’existence de la vie, dans un développement qui réponde aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins.
Concernant l’Afrique, comme à son habitude, elle est pointée du doigt comme le mouton noir. Celui qui ne veut pas investir dans des infrastructures de traitement et de distributions de l’eau. [ http://www.afrik.com/article7143.html ] Conséquence : des études montrent qu’en 2032, au moins 60 % de la population mondiale vivra dans des régions à forte pénurie d’eau, contrairement à 25% aujourd’hui. Et ce, principalement en Afrique.
Mais l’Afrique manque-t-elle d’eau ? Non, au contraire.
[ http://www.courrierinternational.com/…/l-afrique-ne-manque-… ]
Il y a 40 000 kilomètres cube d’eau douce sur la surface de la planète qui au passage est une quantité suffisante pour combler les besoins en eau de chaque être humain, tout en pouvant irriguer les cultures et activités humaines. Cette eau douce et vitale se régénère naturellement depuis l’aube des temps. Néanmoins aujourd’hui à force de surexploitation et de consommation basée sur le gaspillage, la régénérescence naturelle de l’eau douce a été brisée.
L’Afrique dispose dans ses sous-sols, rappelons-le véritable caverne d’Ali Baba pour l’avidité destructrice de l’impérialisme, de plus de 660 000 Km cube d’eau douce, et vitale. Soit une quantité plus de 100 fois supérieure à celle existante en surface. Et pourtant 40% de la population africaine, soit 330 millions d’Africains n’ont pas accès à l’eau potable.
Parallèlement à cette situation, une politique de « petrolisation » « cocalisation » de l’eau est mené dans le but de remplacer la valeur vivifiante de l’eau par des valeurs soit d’enrichissement en la transformant en « or bleu », ou soit de banalisation nutritive en la transformant en « boisson » au même titre qu’une canette de coca. [http://www.afrik.com/article7667.html ] Conséquence : Dans un premier cas, une fausse idée de la rareté de l’eau est utilisée comme justification de conflits, notamment en Afrique et dans les zones de l’hémisphère sud. Et dans le second cas, une partie de la population mondiale, notamment en occident considère l’eau comme secondaire au maintien de leur vie. L’eau se déclinant en bouteille et cannettes de même motif que les autres boissons, on préfère boire une bouteille de coca, qu’une bouteille d’eau. Après tout c’est la même chose. Ainsi en Europe occidentale par exemple, 64% des personnes déclarent ne plus boire de l’eau du robinet, mais celle en bouteille, la considérant plus sure. Coca Cola a ainsi lancé a lancé ses propres eaux en bouteille : Bon aqua pour les pays sous développés et Dasani pour les pays développés. Quant à Pepsi, ils ont sorti la marque Aqua fina. Et vous achetez votre eau dans les mêmes distributeurs de Coca Cola ou de Pepsi Cola.
Quant aux pays et populations africaines qui en plus de ne pas avoir de moyens pour exploiter leur eau, en ont encore moins pour acheter de l’eau Coca Cola. Ainsi les scènes d’acheminement de l’eau par les fameux bidons jaunes connues de nombreux habitants d’Afrique, sont la seule manière que la population africaine pauvre et même aisée d’obtenir l’élément indispensable à toute vie. Alors que des régions comme la foret du Congo, ou le golfe de Guinée dispose chacun d’assez d’eau pour à eux seuls alimenter toute l’Afrique.
[ http://www.afrik.com/article25148.html ]
Le problème de l’eau et son instrumentalisation dans un but d’exploitation capitalistique révèle encore une fois le façonnement de problèmes imposés à l’Afrique et à son peuple.
Il nous faut apprendre et comprendre la situation injuste et cruelle de notre continent. Car c’est la seule manière d’y découvrir la profusion de luttes contre l’injustice subie, l’empathie de différents peuples entre eux sur la cruauté subie, et l’espoir d’une transformation des conditions de vie du peuple africain, par le peuple africain, et pour le peuple africain.
L’eau c’est la vie. Et l’Afrique où l’on ne compte que les cadavres de « l’immaturité africaine » selon les bons pensants, doit désormais ancrer cette réalité encore plus profondément en elle. Car sans vie, il ne sera pas la peine de penser à un avenir de l’Afrique.
-MPP8-
[ http://fr.wikipedia.org/wi…/Journ%C3%A9e_mondiale_de_l%27eau ].
Elle a été décidée en 1992 au fameux Sommet de la Terre de Rio, et adopté par 178 pays au sein de l’Agenda 21
[ http://fr.wikipedia.org/wiki/Agenda_21 ]
Pour l’année 2015, l’Unesco a choisi comme thème, l’eau et le développement durable. Soit comment inscrire la ressource la plus importante de la planète, socle et carburant pour l’existence de la vie, dans un développement qui réponde aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins.
Concernant l’Afrique, comme à son habitude, elle est pointée du doigt comme le mouton noir. Celui qui ne veut pas investir dans des infrastructures de traitement et de distributions de l’eau. [ http://www.afrik.com/article7143.html ] Conséquence : des études montrent qu’en 2032, au moins 60 % de la population mondiale vivra dans des régions à forte pénurie d’eau, contrairement à 25% aujourd’hui. Et ce, principalement en Afrique.
Mais l’Afrique manque-t-elle d’eau ? Non, au contraire.
[ http://www.courrierinternational.com/…/l-afrique-ne-manque-… ]
Il y a 40 000 kilomètres cube d’eau douce sur la surface de la planète qui au passage est une quantité suffisante pour combler les besoins en eau de chaque être humain, tout en pouvant irriguer les cultures et activités humaines. Cette eau douce et vitale se régénère naturellement depuis l’aube des temps. Néanmoins aujourd’hui à force de surexploitation et de consommation basée sur le gaspillage, la régénérescence naturelle de l’eau douce a été brisée.
L’Afrique dispose dans ses sous-sols, rappelons-le véritable caverne d’Ali Baba pour l’avidité destructrice de l’impérialisme, de plus de 660 000 Km cube d’eau douce, et vitale. Soit une quantité plus de 100 fois supérieure à celle existante en surface. Et pourtant 40% de la population africaine, soit 330 millions d’Africains n’ont pas accès à l’eau potable.
Parallèlement à cette situation, une politique de « petrolisation » « cocalisation » de l’eau est mené dans le but de remplacer la valeur vivifiante de l’eau par des valeurs soit d’enrichissement en la transformant en « or bleu », ou soit de banalisation nutritive en la transformant en « boisson » au même titre qu’une canette de coca. [http://www.afrik.com/article7667.html ] Conséquence : Dans un premier cas, une fausse idée de la rareté de l’eau est utilisée comme justification de conflits, notamment en Afrique et dans les zones de l’hémisphère sud. Et dans le second cas, une partie de la population mondiale, notamment en occident considère l’eau comme secondaire au maintien de leur vie. L’eau se déclinant en bouteille et cannettes de même motif que les autres boissons, on préfère boire une bouteille de coca, qu’une bouteille d’eau. Après tout c’est la même chose. Ainsi en Europe occidentale par exemple, 64% des personnes déclarent ne plus boire de l’eau du robinet, mais celle en bouteille, la considérant plus sure. Coca Cola a ainsi lancé a lancé ses propres eaux en bouteille : Bon aqua pour les pays sous développés et Dasani pour les pays développés. Quant à Pepsi, ils ont sorti la marque Aqua fina. Et vous achetez votre eau dans les mêmes distributeurs de Coca Cola ou de Pepsi Cola.
Quant aux pays et populations africaines qui en plus de ne pas avoir de moyens pour exploiter leur eau, en ont encore moins pour acheter de l’eau Coca Cola. Ainsi les scènes d’acheminement de l’eau par les fameux bidons jaunes connues de nombreux habitants d’Afrique, sont la seule manière que la population africaine pauvre et même aisée d’obtenir l’élément indispensable à toute vie. Alors que des régions comme la foret du Congo, ou le golfe de Guinée dispose chacun d’assez d’eau pour à eux seuls alimenter toute l’Afrique.
[ http://www.afrik.com/article25148.html ]
Le problème de l’eau et son instrumentalisation dans un but d’exploitation capitalistique révèle encore une fois le façonnement de problèmes imposés à l’Afrique et à son peuple.
Il nous faut apprendre et comprendre la situation injuste et cruelle de notre continent. Car c’est la seule manière d’y découvrir la profusion de luttes contre l’injustice subie, l’empathie de différents peuples entre eux sur la cruauté subie, et l’espoir d’une transformation des conditions de vie du peuple africain, par le peuple africain, et pour le peuple africain.
L’eau c’est la vie. Et l’Afrique où l’on ne compte que les cadavres de « l’immaturité africaine » selon les bons pensants, doit désormais ancrer cette réalité encore plus profondément en elle. Car sans vie, il ne sera pas la peine de penser à un avenir de l’Afrique.
-MPP8-